Le Roi de nos forêts

L'orignal, le plus grand cervidé du monde, est plus qu'un emblème pour la forêt québecoise. Je l'ai rencontré un peu partout au Canada, mais cette galerie se concentre sur le Québec, et surtout dans les montagnes gaspésiennes des Appalaches, où j'ai passé cinq années de ma vie de manière plutôt intensive.

Survivre à l'hiver

L'orignal et très bien adapté à son milieu. Mais l'hiver canadien est rude et tous ne survivront pas à l'hiver. C'est le moment où l'orignal se constitue un "ravage", c'est à dire un endroit restreint où il estimera avoir assez de nourriture pour tenir tout l'hiver. De cette façon, il créera des chemins qu'il reprendra dans les périodes de forts enneigements afin de sauver l'énergie d'un déplacement trop coûteux.

Nez-à-nez

Nez-à-nez avec un petit orignal qui prend le chemin des humains.

L'automne

Appels désespérés...

Un soir, je photographiais les canards le long de la rivière, et ce tout jeune orignal est sorti du bois. Il était désespérément seul. Sa mère était elle parti mourir dans le bois après une collision automobile ? Ce jeune faon a fini par se lancer à traverser la rivière. Il nageait bien, mais je l'ai vu disparaître dans le courant. A t-il survécu à sa traversée ? A t-il retrouvé sa mère ?

Le retour à la terre

Restant d'un orignal mort à l'automne ou en début d'hiver, parce qu'il est mort avec ces bois.

Forêt de cotton

L'hiver de l'orignal, c'est beaucoup s'alimenter, limiter ses déplacements et se reposer.

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Brume hivernale

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À l'écoute

Un peu après le lever du soleil dans les montagnes des Appalaches, cette femelle orignal et son petit ne bougent plus et écoutent les vocalises d'autres orignaux qui raisonnent dans la vallée. Un moment magique typique de la forêt gaspésienne en automne.

L'orignal montagnard

Un immense mâle d'orignal apparaît alors que je marchais en forêt. Après quelques minutes, je réussi à me faire accepter, mais c'était sans savoir la présence d'une femelle qui était avec lui, et que je n'avais pas vu. C'est un piège courant dans la nature : être trop concentré sur un sujet qu'on a repéré et oublier qu'il peut y en avoir un autre, qui étant plus farouche, peut faire fuir les deux à la fois !

La traversée du désert blanc

Passage de cette femelle orignal. L'hiver et très dur pour ces animaux même si ils sont très bien adapté à leur environnement, mais pour une femelle, c'est aussi la période de conception d'un faon.

À travers les branches...

En ce début d'automne, les bois de ce mâle orignal sont prêts pour le temps du rut. Quelque part entre septembre et octobre, c'est la période où les orignaux vont se battre pour s'accoupler avec les femelles.

Dans la brume matinale

Cette femelle orignal marche dans une clairière baignée de la brume d'un petit matin d'automne, accompagnée de ces deux faons nés le printemps de la même année.

De retour dans sa forêt

Ce jeune mâle orignal était sorti de la forêt afin de grignoter quelques rameaux, je le vis disparaître comme il était apparu quelques minutes après.

Deux mois déjà !

En tête-à-tête avec un petit orignal âgé de deux mois. Quelques seconde après cette photographie, il s'est mis à manger la fronde de la fougère qui était devant lui.

La magie de l'Hiver